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Le château du Vert-bois Septentrion, Chemin des Coulons, 59700 Marcq-en-Baroeul (à la limite de Bondues) Le Château est situé sur la Commune de Bondues. Le domaine du Vert-Bois est attesté depuis le moyen-âge. En 1666 les Druon de Wazières achetèrent le domaine. La Conciergerie et le château actuel datent du XVIIe et XVIIIe siècle En 1869, Le Vert-Bois entre dans la famille Prouvost (Grand industriel lainier). Ce château est d'architecture classique française. La Conciergerie, avec son porche surmonté d'une haute tour-pigeonnier, illustre le style régional. Entouré de douves, le Château s'impose par son architecture classique française. Autour de cette demeure, on trouve 4 pavillons, celui de Flore, la Chapelle et deux pavillons chinois. Récemment rénové, le Château du Vert-Bois présente des collections de peintures, sculptures, mobilier, orfèvrerie... pour la plupart du XVIIIe siècle. Outre le superbe mobilier et les boiseries d'époque, vous y découvrirez une admirable collection de minéraux et de peintures, peintures que Mr Prouvost tenait des artistes eux-mêmes : Picasso, chagall... Il est la propriété de feu Mr Albert Prouvost et de son épouse. N'oubliez pas de flâner à travers le parc et les petites échoppes aux alentours, vous y verrez de nombreux créateurs et des collectionneurs d'objets divers. La fondation Prouvost Anne, épouse de feu Albert Prouvost, continue l'oeuvre de son mari. La fondation Prouvost créee en 1975 cherche à faciliter l'accès à l'art dans toutes ses formes. Vert Bois et Septentrion, le château et la Fondation. Des lieux connus bien au-delà des limites de Marcq-en-Barœul ; des lieux auxquels est attaché le nom de la famille Prouvost. Une promenade à la fois champêtre et culturelle. Le château du Vert Bois est ce que l'on appelait au XVIIIe siècle une "folie", c'est à dire un pied-à-terre campagnard pour famille fortunée. Construit en 1743, il passa entre diverses mains avant d'être acquis en 1869 par Louis Duchochois, un aïeul de la famille Prouvost. Et c'est après la Seconde Guerre Mondiale qu'Albert Prouvost vint habiter au Vert Bois avec sa jeune épouse Anne, aux côtés de ses parents. Comme son père, qui s'était enthousiasmé pour les Impressionnistes, Albert Prouvost partagea la passion de la peinture avec son épouse, rencontrant Bonnard, Chagall, Derain, et achetant leurs œuvres. Parallèlement, ils se constituèrent deux très belles collections de minéraux et de céramiques antiques. Autant de "trésors" dont Albert et Anne décidèrent un jour de faire profiter le public le plus large possible. Si Albert Prouvost était l'un de ces "capitaines" d'industrie qui ont fait la réputation du textile nordiste, il était aussi un patron social. C'est en effet lui qui fut le fondateur du CIL de Roubaix-Tourcoing, destiné à améliorer le logement social grâce à des cotisations patronales. C'est dans ce même état d'esprit qu'Albert et Anne Prouvost se "lancèrent", dans le mécénat artistique en 1967, en organisant, au château de la Vigne à Bondues, une exposition des collections privées du Nord, qui attira en deux mois près de 40 000 visiteurs ! Un succès qui les conforta dans leur volonté de créer une fondation. Mais comme la structure est longue à mettre en place, ils ouvrirent d'abord, dans l'ancienne ferme du Vert Bois (la Ferme des Marguerites), le Centre artistique de Marcq-Bondues, qui deviendra vite La Galerie Septentrion. Et lorsqu'Anne Prouvost, à l'ouverture de la Fondation, cessa de s'occuper du lieu, celui-ci devint une galerie privée telle qu'on la connaît encore aujourd'hui. La Fondation ouvrit, en octo- bre 1975, dans la grange, le hangar et une longue étable de la Ferme des Marguerites. L'inauguration en fut assurée par Chagall, et, pendant des années, les plus grands noms s'y succédèrent : Dufy, Rouault, Bonnard, Braque, Laurens, Caillebotte, Cocteau… Mais, au fil du temps, l'augmentation du coût de transport et d'assurances des œuvres réserva ce type de manifestations aux musées publics. Le décès, en 1991, d'Albert Prouvost, accentua ce mouvement inéluctable. Et quand, la succession liquidée, Ghislain Prouvost hérita du château du Vert Bois, il donna une nouvelle orientation à l'ensemble culturel marcquois. Le château que son père et sa mère faisaient visiter eux-mêmes au public tous les dimanches, depuis 1969, fut fermé pour travaux pendant deux ans (1994-1996), et fut redécoré et remeublé dans l'esprit de son temps, le XVIIIe siècle. Et, surtout, Ghislain Prouvost privilégia l'aménagement du parc de 60 hectares qui entoure le château : traçage de nouvelles allées, création de pièces d'eau, plantation d'arbres… sans oublier l'installation de nouvelles sculptures. Au groupe de pierres d'Eugène Dodeigne (près de la Fondation) et au Neptune de Jean de Bologne, sont venus s'ajouter, en mai 2003, un deuxième bronze du même sculpteur, originaire de Douai, "L'Enlèvement des Sabines", et le bélier de Paul Hémery qui ornait la façade roubaisienne du Peignage d'Amédée. Quant à la Fondation, à partir de fin 2001, elle ne vivait plus que par la seule présence des œuvres de la collection Prouvost, qui finirent par être enlevées en décembre 2002.



Bondues, Chateau du Vert-Bois (1)
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Bondues, Chateau du Vert-Bois (2)
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